DIFFICULTÉS LIÉES A LA GESTION DES DÉCHETS DANS LES VILLES DE GUINEE

13 octobre 2014

DIFFICULTÉS LIÉES A LA GESTION DES DÉCHETS DANS LES VILLES DE GUINEE

En Guinée, jusqu’à date, il n y a pas de politique de traitement des déchets dans ce pays. la Capitale Conakry n’échappe pas à cette règle. Cette situation entraîne des impacts environnementaux et sociaux négatifs graves en termes de dégradation du cadre de vie et des risques élevés en maladies en milieu urbain. En effet, des études ont montré que la production moyenne journalière par habitant est de 0.606 kg dans les centres urbains en Guinée, or la moyenne dans les pays en développement est de 0.33 kg/j/habitant. Exemple, entre 2006 et 2007, la population de Conakry était estimée à 1 792 434 habitants pour une production équivalant à 396 468 tonnes.

A Conakry, il y a trois étapes dans la gestion des déchets. la pré-collecte effectuée dans les ménages par les PME (petites et moyennes entreprises), la gestion des points de regroupement conventionnels par les Communes et le transfert par la Société Publique de Transfert des Déchets (SPTD) vers les deux décharges finales conventionnelles autorisées à recevoir les déchets. Mais il faut dire que le taux déchets collecté transféré a considérablement chuté. En effet, ce taux qui était de 80 % entre 1993 et 1995 a considérablement diminué pour se stabiliser à 65 %. D’où, de nombreux tas d’immondices sauvages et anarchiques voient le jour à travers les artères principales, les rues et ruelles des quartiers et malheureusement dans les marchés. De surcroît, les caniveaux destinés à l’écoulement des eaux sont devenus des dépotoirs avec des conséquences graves pour les populations riveraines en matière de santé publique. Une autre conséquence, c’est que la plupart des caniveaux débouchent sur la mer qui reçoit des quantités énormes de déchets dangereux pour la vie des êtres vivant dans ce milieu. Pendant l’hivernage, les caniveaux étant remplis, il y a des inondations chaque qui font malheureusement des dégâts matériels importants et quelques fois des pertes en vies humaines. Evidemment, la présence de cette eau chargées d’éléments pathogènes provoquent des maladies hydriques telles que le paludisme, la dysenterie, les dermatoses, le choléra, etc.

Plusieurs facteurs expliquent cet état de fait, entre autres l’augmentation rapide de la population qui a entraîné l’augmentation du volume de déchets ménagers. Dans le même temps, les moyens de PME de pré-collecte et de collecte ainsi que la Société chargée du transfert vers les décharges sont très insuffisants. DSC02576 DSC02577 DSC02578 DSC02579 DSC02580 DSC02581 DSC02582 DSC02583

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Étiquettes
Partagez

Commentaires